Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

- 43 - blic •- vraisemblablement obsédé. Certains manquent à l'appel, M. Verhaeren entre autres;M. Kahn est traité (pat· compensation?) de<<ce jeune belge »; mais tout dans cette farandole conclut à la gloire de M. Moréas, promené en queue comme le Saint-Sacrement par ces temps de FêteDieu. Il y est dit que « le temps des anglo-saxons est passé » et plus cruellement encore que M. Moréas « procure du déplaisir à tout ce que Paris compte de yankees ». Or, le seul représentant de cette astucieuse l'ace transatlantique est dans notre littérature - et en l'absence de M.Merrill - l'humble signataire de ces lignes; lequel considérant à bon droit ces affirmations comme attentatoires à sa réputation de santé physique et de jovialité, prie qu'on souffre qu'il redise ici tout le plaisir intime que lui a valu la constitution de l'école romane et le goùt qu'il a des choses de cette sorte. Au reste, M. Mauréas lui-même ne l'a-t-il pas de son propre aveu <<introduit sans façon dans le groupe des renaissants n - compromettant gravement de la sorte cette élite méridionale? Qu'est-ce que tout ce bavardage peut signifier? préparet-on un nouvel avatar à M. Moréas? va-t-il fonder l'école ultra-méridionale << du Congo », dont Marseille Rerait le Bruxelles, - trois nègres de notre connaissance adhèrent d'avance et d'enthousiasme. F. V.-G. BibliotecaGino Bianco

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