Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

-13litéentre les relations universelles des choses et l'ensemble de leurs autres relations (1). Les con~epts d'univers, de nature, d'existence, etc., Yisent invariablement un seul but, ils expriment le summum genus, le genre suprême qui embrasse la multitude des espèces et des :-ous-espèces, foule croissante à mesure que du général on descend au particulier. Un rôle strictement analogue est rempli par les concepts qui résument les attributs universels des choses, ou leurs rapports de quantité. Ici, l'étendue et la durée -occupent sans conteste le premier rang. Mais immédiatement au-dessous des attributs quantitatifs tenus pour des concepts du genre suprême, se déroule l'immense série des attributs et des concepts de moins en moins généraux on de plus en plus spéciaux. Tous s'enchâsc;ent, s'emboitent d'une façon régulière et apparaissent à l'esprit qui les contemple comme formellement contenus les uns dans les autres. Si donc l'on désigne par A la première classe, soit la totalité des choses, soit la somme complète de leurs attributs universels, et par X la seconde classe, soit les espèces et les variétés infiniment nombreuses de choses et d'attributs, on obtient nécessairement l'équation A = X. Mais comment ce rapport d'égalité s'exprime-t-il, d'habitude dans la science positive? Co:nment l'Univers se comporte-t-il à l'é~ard de l'ensemble de ses propriétés distinguées comme pnysiques, chimiques, vitales, psychiques et sociales? (2). (1) J'ai à peine besoin <l'ajoute,·, ce me semble, que toutes nos abstrnctions primordiales, ou Protoconcepts, espace, temps, mouvement, limite, etr,.. surgissent dans le cerveau à la suite de nombreuses impressions extérieures, de multiples « afllux cosmiques. » Ces abstractions, pou,· la plupart instincll ves ou inconscientes, servent à les enregistrer et à les coordonner. li est d'ailleurs permis de supposer que les « afflux cosmiques » s'accumulent déjà en partie et s'emmagasinent, surtout dans certaines espèces animales, cl11,zles ascendants qui les transmettraient à leur postérité comme une éuergie latente ou une expérience héréditaire. (2) Et puisque ces propriétés ne nous ~ont r.onnues qu'indirectement puisqu'elles re,•êlent en dëfinitive, la for111edu rapport appelli « sensation », comment les choses agissent-elles sur nousi BibliotecaGinoBianco

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