Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

Lceoncdeemptouvement etl mécanisme univ rsel La limite de toutes les limites, le point,lorsqu'il nous apparait successivem,ent dans l'espace, produit la ligne. Et la ligne, en se succédantit elle-même, crée la surface. Enfin la surface, en se multipliant dans une série,remplit l'étendue, donne naissance à des groupes ou systèmes de limites, ù des« objets » dénués de tout attribut quelconque, sauf les propriétés quantitatives. A leur tour, et c'est là même le cas primordial où vient puiser l'expérience, les systèmes de limites ou« objets purs » excitent notre sensibilité successive, mais toujours identique. En termes du langage usuel, les objets se déplacent,ilssem,euvent. Lemouvementseprésenteainsi, selon une juste remarque de Littré, comme une simple fonction de la quantité. 11se substitue à deux idées quantitatives qu'il résume en quelque sorte: le temps, généralisation suprême de l'ordre du « non-moi. » Le mouvement établit donc un rapport constant, et toujours mesurable de sa nature, entre des valeurs également mesurables·: soit entre les abstractions élémentaires que nous nommons des limites, soit entre les abstractions dérivées et composées que nous nommons des systèmes de limites, des objets tels quels ou des objets de connaissance pure, logique. Compris de la sorte, le mouvement constitue sans nul doute le rapport le plus général qui se puisse imaginer. Au reste, cette conception confirme pleinement celle que je tâcherai de faire prévaloir dans les pages sui vantes; j'y définirai le mouvement: un rapport d'égaBibliotecaGino Bianco

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