Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 19 - ottobre 1891

- 150 - vélaient penseurs, alors oui, ron pourrait dire que ce sont. les mouvements diYers d'un tempérament; mais non, après les demi nudités suggestives et les boniments à sous-entendu, d'auti·es encore, et toujours et toujours. Il est réellement très crâne de soutenir qu'il se trouve une volonté artiste dans tous ces rabftehages, dans ce labeur de ruminants . Devant l'excitation voulue, tous les pornographes sont égaux.» Les Livres: Les Am,our·s Jaunes, de Tristan Corbière (réédit. Vanier). Nous publiions, il y a peu, des notes de .iules Laforgue sur ce curieux poète. - Comp!étons-les par ce parallèle que l'auteur des Moralités légendaires (lecture recommandée à M. H. F'ouquier) a tracé lui-même (1) :... « Si j'ai l'àme de Corbière u-n peu, c'est dans sa nuance bretonne et. c'E>stnaturel (2); quant à ses procédés, point n'en suis; ce sont triplés et plus spontanés, ceux d"Anatole de Manette Salomon, de Banville, de Chartes Demailly, des F1·èr·esZemganno et des pitres déchirants de La Faustin. Corbière a du chic et j'ai de l'humour; Corbière papillote et je roronne; je ,·is d'une philosophie absolue et non de tics; ~e suis bon ù tous et non insaisissable de fringance ; je n ai pas l'amour jaune, mais blanc et Yiolet gros deuil; - enfin, Corbière ne s'occupe ni de la strophe ni des rimes (sauf comme tremplin it concetti) et jamais de rythmes, et je m'en suis occupé au point d'en apporter de nouvelles et de nouYeaux; - j'ai voulu faire de la dl) l>ans le journal Littèce, 1 octobre 1885. ( i) Jules Laforgue liait d'orig;nc brct ,nnc. BibliotecaGino Bianco

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