Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 19 - ottobre 1891

- 140 - et des bottes de foin. » - :\'ous n·a,·ons pas pal'ticipé aux lnte1-i;ieics récentes, et si nous aYons pl'is place au banquet fraternel de féHier, nous n·a,·ons pu pl'évoir ni empêcher les nou ,·eaux mouYements de ::\f. :.vioréasauxquels, ajoutons-le, nous ne Yoyons aucun incon,·énient littéraire. M. Aurier étudie le tragique Henry de Groux. Encore dans le MercU?v, de France : de remarquables proses de Piene Quillard et de Rémy de Gourmont; de .Jules Bois et Henri Albert, une intéressante tradurtion del' llylo et 1vléhalla de .Jean Paul; des yei·s de Tailhade, une critique d'.\Jfred Yalette sur ]'Enquête de l\I. ,I. Hlll'et. L'Ar·t moderne, rite à la date du 15 septembre celte lettre de :.vr. :\>faeterlinck. A la date du 15 septembre (la lettre nous est tal'diYement pan·enue), ::\laurice ::\Iaeterlinck nous a écrit: « .Je re,·iens de Yoyage, et j'app1·ends qu'on a profité de « mon absence pour mïnfliger le prix triennal de liltéra- <( ture drnmatique. Je 1ùü pas encore reçu aYis officiel de « ce malheur, mais Yous pou,·ez annoncer dès ù présent « que je refuse cette couronne imprévue. » ~ous lisons clans l'En dehors: « Xous a,·ons entendu le rédacteur en chef d'un des journaux dont les dessins sont les plus dépouillés d'artifices dire à peu près ceci : -- Ce qu'il y a c1·embêtant tout de même, pour nous autres artistes, c·est d"êll'e intel'dit en compagnie si mêlée : tel journal, non, vrai ! c'est dégoùtant ! L'avouerais-je d'un ton très humble : ces subtiles différences m'échappent. Ce n'est pas parce que ron Yienclra me citer le nom de trois ou quatre c1!lébrit{>sdu genre que j'en demeurerai-s-ans réplique. Entre Emile Blain et Armand SilYestre mes préférences ballotteront . . . . Si les pseudo-artistes en question, aujourd"bni sensuels ou même lubriques, demain, dans une conception, ise réBibliotecaGino Bianco

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