Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

~-6--'- • l'assonance imprévue ne lui est pas invite it musique exotique. mais tremplin à coq-à-l'âne. Il n'est pas artiste mais on pardonne tout devant des plaintes parfaites et immortelles comme le poëte contumace - tout passé au crible ! On peut voir ça dans certaines pièces. 11 écrit le titre, le sujet, le mot-sujet. Et là il se prend la tête, et cogne contre ce mot, l'assaille, et alors c'est une grêle de définition~, de jappements brefs, ainsi dans le Sommeil où, en strophes inégales chacune sur une seule et même rime féminine, durant une litanie de 150 vers il le définit, une définition par vers, quelquefois, toujours avec point d'exclamation. C'est étourdissant - c'est de la folie à vide - mettez-vous à sa place. C'est assurément après une de ces parties qu'il a dû se jeter à la mer comme point d'exclamation final. une lanterne magique montrant sous mille facettes colorées la même lumière qui est au centre - à la façon de Hugo, mais Hugo tourne comme un cyclone large symphonique à son aise, ici c'est un petit albatros. [23] a une influence romantique, picaresque dans sa jeunesse - pour le reste dans son volume pas la moindre trace de parnassien, de Baitdelairien il a un méHer sans intérêt plastique - l'intérêt, l'effet est dans le cinglé, la pointe-sèche, le calembour, la fringance, la haché romantique. Il est à l'étroit dans le vers - il abonde en - en! en .... en parenthèses, - en monosyllabes. - pas un vers à détacher comme beau poétiquement - rien que curieux de formule . . autre(ois la rime et la raison était le difficile, - alors BibliotecaGinoBianco

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