Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

-5rufft~ns et d~s huissie1·s. Les sonnet p. 5, 6 et 7 dit bien sa fievre boheme et.brave de ces jours-là. la gloire? • « Voir les planches et puis mourir! » p. 10. Il faut lire l'amusant boniment de son épitaphe rime riche jamais rimée sans avoir été, ro,·cnu; se rctro"'·ant partout perdu. Prenant pour un trait le mot très. Ses vers faux furent ses seuls vrais. incompris, - surtout do lui-mèmc; Son naturel était la po;:e Flàneur au large, il la dérive Epave qui jamais n'arrive Ci-git cœur sans cœur, mal planté, Trop réussi comme raté. les ennuis de la mer (v. P. Loti) avec son chien manque de tenue - parfois, mais rarement de ces mauvais alexandrins d'étudiant sous l'influence des vers plaisantins de Boileau, du Lutrin. vers nuls de la plus basse cuisine « Vous qui ronncz auprès d'une épouse endormie (p. 166) Mais toujours le mot net - il n'est un autre artiste en vers, plus dégagé que lui du langage poétique. Chez les plus fol'ts vous pouvez glaner des chevilles images soldes poétiques. ici pas une - tout est passé au crible, à l'épreuve de la corde raide. · métier bête - strophes de tout le monde - oublis, réels oublis, dans les alternances des fëminines et des masculines, rimes ni riches ni pauvre, insuffisantes et quelconques, et ne se permettant d'ailleurs rien - sauf la paresse, l'inattention prouvant radicalement une incurable indélicatesse d'oreille, ~ par ex. ces tas d'alexan.- drins qui sans raison par ci par lit n'ont que 11 syllabes. BibllotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==