Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

L'AYENDIERSEXPOSITIONS DEPEINTURE A la salle de concert, tandis que des gerbes de sons orchestrés fusent, s'épanouissent, éclatent, ou que timide. et solitaire, la voix du hautbois retrouve comme l'écho perdu d'une horloge ancienne, si quelque spectacle de nature à distraire non l'ouïe directement, mais la vue, surgit, les assistants s'impatientent sans manif~station, pat· crainte de susciter un mal autrement pire que le premier. Et que la pensée de l'auditeur évoque des images coïncidentes ou plus belles, ou fuie et s'effondre, ou s'annule au profit de l'oreille, peu importe: à la salle de concert, le spectateur, artiste ou snob, dépouille l'incivil personnage qu'est l'homme civilisé. A la salle de lecture, courbés sur des livres, les assistants semblent se livrer à une occupation commune. Cependant, à fréquenter un Sage, l'un découvre des lignes que seul il a su lire, des lignes, thème que dans un temps prochain, il développera et perpétuera en poè - mes dont les hommes aimeront à vanter la splendeur, tandis.que cet autre qui s'use à comparer des textes, surprend avec une creuse satisfaction, ici le mot <( autant )), là le mot « aussi )), et note sous la rubrique Va1·iante son heureuse découverte. Ainsi le premier est semblable à la sève qui vivifie une plante rare dont liautre. sera le parasite. Mais qu'en c!lttesalle, tel lecteur se berce des rythmes les plus beaux quand son voisin semble saisi d'extase devant un innommable feuilleton, qui d'entre eux tous songe à violer la paix générale? . . . . . Biblioteca Gino Bianco I I

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