Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

- Hl - traite (est-ce gracieuseti:?) plus volontiers de « Décadents n - : « Ils ont trois formules, ce ne sont encore que trois velléités » .... « Il serait long et peut-être inutile de parler, à l'heure qu'il est, de la conception symboliste. Les idées (1) 8ont encore troubles .'Lcesujet» .... « ün seul résultat semble acquis: il est nérratif ».... «On aclit en vérité, de toutes les écoles,iLleurs cÎébuts, qu'elles écrivaient de façon inintelligible. :\fais ici la nuit est complète.,. « Les connaissances grammaticales, la partie érudition sont. encore faibles chez les syu1bolistes .... » « On n'aLtend plus que le poète ... » Et ainsi, :M. Psichari (si bie·nveillant pourtant) clément par son article même l'affirmation par quoi il cléb~1tait. Car, sans contredit, c·cst là tout au moins de la né~ation, si ce ne sont des huées dont nous privent, à ne pas ([Outer, le caractère seul de :\'L Psichari, mais que d'autres ne nous ont pas refusées - elles sont, en effet, fournies (il notre jeune gloire, s'il faut en croire M. Psichal'i) par tout ce que le journalisme quotidien emploi d'expéditionnaires, hors quelques chroniqueurs dont, troublés encore par l'affirmation initiale de M. Psichari, nous commençons fr regretter la pourtant dis,:rète louange. Quand au fond de l'article spécieux que nous aYons sous les yeux et qui, au résumé, Youclrait constater que l'e muet n'existe plus en français - il suscite en nous un absolu septicisme: le jeu des E muets nous ayant toujours frappé comme étant la suprême subtibilité d'une langue accomplie et divinement musicale, dontla brntale abrogation des muettes fernit, pour employer une expression de M. de Hegnier, « quelque chose de moins qu'un patois britannique » •- Nous aurions aimé discuter l'argumentation de :'II. Psichari, mais, si sa conclusion est en contrndiction, non seulement avec nos habitudes d'oreille, mais aYec toute notre foi esthétique, ·ses prémices ne sont pas moins hazardeusement posées. . Nous mettrons en doute, par exemple qu'il faille dire en public (sans !"excuse d'une émotion nerveuse de récitant inexpérimenté) : Ma fl,ll' va v1·ier; vois la nuit est v'mt' (1) De qui? • BibliotecaGino Bianco

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