Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

- 205 - tucu e où, de Jules Lemaitre it ChantaYoine, et de Ccppér ;i, Haraucourt, :vr. :.\Iorice trournit du génie ù, tout le monde, sauf ù Victor Hugo, dont la mort déja ancienne autorisait toutes les sévérités - dans la Litté1Yttu1-e de tout à l'heiwe, :.\L:vrorice changeait d'attitude, et aspirait à diriger le mouvement littérail'e, sinon it le confisquer. M.:.\Iorices'est lourdement trompé, car, est ce un tit!'C ù la maîtrise que d'avoir disséminé dans cinquante revues des vers détestables, est-ce un titre d'ayoir soutenu durant trois cent pages, en se servant d'un français hydropique, cette idée un peu répandue : qu'aujourd'hui fut précédé d'hier et sera sui Yi de demain, e. t-ce un titre aussi de déclarer qu'en faisant du théâtre on n·a pas l'intention de faire de la littérature? Le légendaire individu qui marchait criant: « Yoici le buffle, le buffle » deYait persuader facilement à ses contemporains qu'il était gardien d'un troupeau. En criant: « Voilù le symbole», :.VI. i\lorice fera croire i~ quelques-un,s qu'il y a un symbolisme organisé et quïl en est le chef, mais il ne convaincra pas ceux qu'il importe de ~onvaincre. Aussi ne vois-je pour lui s'ounir que deux voies. Ou: qu'il reconnaisse avoir jusqu'à présent dit des sottises : « Cela seul et rien de plus» et qnïl entre, sïl le peut, clans la littérature; ou, qu~ilpersiste dans la route élue, et qu·alors on lui confie le feuilleton du 'l'emvs. BER:-;ARD LAZAllE. BibliotecaGino Bianco

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