Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

- H.8Au chemin creux <ln Yal, Des rubans tlott.1nts jaunes et roses, Et deux sur chaque cheval, A. vec des voix si soudaines Que je pris peur et comme honte Et me suis couché dans le liallier, Coit, Et tout mon souille oppre1,s(i, Comme si je volais Des châtaignes. Et puis, quarnl je les appelais, Ils ava.ient passé. Plavie, .fr, l'ai revue un soir, Près de la. som·ce où je vais boire an soir Depuis ùe longs vieux jours de Yie l\:Cenantmes porcs; Elle s'est penchée à. bofre i\, sa main en con pc; Je n'osai lui parler, 1,ongeant aux jours IJ'alor:;: !\Cais comme je lui dis: l•'larie ! Parlant de l'autre vie, De Marc et Lise et de la troupe, l>0 ce qu'il· dfraient en me voyant lii Avec mes pourceaux et mon vètement Et mou épieu JJOur toutes iirmes, Elle me regarda si tri. tement Que jo sentis <le charnles l:nmes: 0 pauvre cœur, dit-elle et s·en alla. Souvent, toute une nuit, j'ai soH~é à cclà. Et quand, là-bas, au crépuscule pf1.Je, Se fonce l'horizon extr-i'me, èomme uu fer hors du feu, rln rouge an bleu de nuir, ,T'aime, Fermant les yeux; <lire: C'est aujotml'hui ! 'fourné vers quelque Yieil hier ùe Yie enfuie; :M:aisje n'ai pins un souvenir: Tout rêve que je -fâis s'anime et pal"le BibliotecaGino Bianco

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