Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

- 147 - Là,, près de l'églantier, Entre ces derniers chênes En arceau sur le sentier Qui tombe, de là-haut, sur l'autre côte (Si bien que l'on croit, d'ici, qtdl mène au del Et ses clartés prochaines) C'était Lise la <lérote, Tantôt, Et l\Iarc le bel; -- Ils se Yêtaient de même soie On J'iait tout le jom· de leur querefü, Que closait ce baiser guetté des <leux A l'heure ile joie; ,Pai trouTé qu'elle était moins belle Qu'alors· et, lui, semblait plns sot - Qu'importe d'eux ? D'autres fois, au long de }•orée, C'est LauJ·e qui rnard1e, au bord, <lans l'lrnrht' - Elle aimait cela - A ,·ec des fleurs en gerh<>, Et toute sa che,·elnre dorée De <:à, <le là; Sa lhre était éclose ù tonte abeille, :'lfalg-ré la gaîté triste rl'Euphorion, ::\fais telle t.('111jonrs qu·n s'en émer,·eille. Et nous riionr -- Et je rn'éreilk: .... 'l'ont est bürnne, depuis longtemps, ici; On 1·êYeen écoutant les choses A mainte chose ignorée; 801~,·ent j'ai ri cl'nn rêve que j'ai saï.si Ainsi qu'un oiseau pris au 1-Hs, Et des choses qu'on dit lel'Ilènes close::: Et qu'à, soi senl en musant on raconte, .... "Gn_iom;qne je ramassais des chati\ij!nes, Les lancant, nne à une, au sac (car je les compte, J>a.rlant en moi, avant de le lier) Ils sont passés en riant près de moi, BibliotecaGinoBial"]co

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