Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

- 14.5 - Et quanù je songe, en regardant les plaines, Là-bas, qui l'OÜlent par de-là, les branches, ba' ;ses Comme une frange, Il passe des co1·tèges d'heures oubli(es - Ou pre::;que- car yoici que je suis vieux: Bllcs pa~sent Ye1·s les collines ensoleillées Comme en chantant, Comme <lesfilles et de::;jouvenceaux, li:t je ferme les yeux ; D'ici, parmi les troncs Yer1lis <le mousse douce étrar:.g.ément, Debout, je suis le gai jeu de:; rayons Anx dos noir-s de mes pourceaux Fouillant en bas, par.ini les feuilles mortes, De telles sortes Que, souYent, Je dois sourire, je crois,· En songeant que je fus nn autre en l'aut,refois. A Yant le soir où je m'en fns par les ch<>mins - Le.cœ11,rbatta11t plus fott qnc le galop <ln bai -- )[on père était <lùr et lâchë et courbé 801,s le jeune joug que lui faisait les mains De l'a!1trc qu'i.l mena qnan<l ma mèi-e fut mor(.e: Je pris ma part heurtant <lerrière moi sa porte Et galopai 1la:ns la nuit ,ers la Vie et la po1-te :::\onnait de son heurt en mon cœm· qui battait Comme un galop <l'escorte. Des voix; .-\ussi, Jfe viennent de là-has, Ou passent chuchoteuses parmi les feuilles.:.: L'autrefois, ~ous avid.n'iï 'erré tonte là nuit OP. seuils en h~nP.ils: Moi, semeu-r d'or, et ceux-ci, Couples de joie et de bruit, Yers la liesse des feuilles; BibliotecaGino Bianco

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