Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

09 - « ici de là faveur avec laquelle ell<:lsontacweilli l'iJwitation « qui leur a été envoyée et particulièrement Stéphane (( :.\falhtrmé, qui a bien Youlu, en acceptant de présider <( cette réunion, l'honorer de l'autorité de sa présence. << D'autres, parmi qui je nommerai : Théodore de Ban- « ,·ille, Sully Prudhomme, Dierx, de Héréclia, Andr() de « Guerne, Philippe Gille, Fn.1.ncis Poietevin, A rmancl Sil- « Yestre ont notifié leur ab.,en::;e pJr les lP.ttres les plus ((~~~~- . « .Te bois aux uns et aux autres et it Leconte de Lisle, « le doven des lettres francaises et aussi ù notre ami Jean « Moréas. >> • De l'autre bout de la table la ,·oix de :.\Ionsieur :.\Iau.rice Barrès porte la santé de Baudelaire. Immé:lùttement riposte Vanor: « ·J'ai cru qu·en évoquant le sourenir cl'un clt'funt << :.\1. BatTè:; albüt proclamer un autre nom : J nies I~afor- « gue. C'est donc ,i. la brill,tnte sant'> de cette mémoire que (( je lève mon vene. A Jules L'.1.forgue ! » . Les organisatenrs sont enst1ite remerciés par Monsieur Albert Saint P<1.ut,et :.\fonsienr Charles l\forice lit les Yers que voici : .-\ J1-:Ax ::\Ionbs . .La belle fille sans souci qtli laissait YOir En dansant le secret blanc de sa gorge pure, 'l'otite folle qu'elle partit de sa parure, Avait pourtant comme des plcul's dans ses y.:-ux noir5 Vartificc joli d°Lrnléger désespoir! Le jeu plaisant de la bonne et màle aYenttu·o ! J·oyaux joyeux d'cntrechoqt1or lettrs bigarnu-cs' Chanson d'aube où déjà Yibre un reflet de soit· ! C'estdans ton âme, Leau cl,anteur, qu'elle dansait Scion des rites inco111rnscncJrc - et c·cst Elle pom· muse que tes rimes ont choisie: Car a YCC ses façons d'un notffel autrefois, )lymphe de Seine arnc l'arc de Diane an Bois, L:1 belle fille était comme ta fantaisie. B1bliotecaGino Bianco

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