Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

LE BANQUETD'HIER Injustifü1ble,si l'on n'y aYait clù YOirque la consécration d'une personnalité, cebanquet., auquel p1usienrs s·étaient rendus, le sourire aux lèvres, a pris, dè:,;J"ahord, le c;:ira<;- tère incontestable et, nous <lirons ù bon droit, r·eligiei,o:-. d'une mani festat.ion de solidarité- en le culte de Cela Yers quoi tendent toutes paroles humaines, depuis le vagissement de l'en fa.nt jusqu'à l'article de:VLSarcey, de Cela en quoi cette parole ( si vaine hélas! que le silence est une vertu) trouve son aboutissantet sa jusl.ification: La Poésie. Au champagne, quelques toasts ont été portés- en voici le texte : ,IO~SIEUH STJ~PHAlŒ )L\LLAlüll:: : « A Jean Moréas « Qui, le premier, a fait d'un repas la conséquence d'un « livre de vers (favorable présa~e) et uni, pour fêler le « Pélerin f•assionné, toute u11eJetrnesse aurorale,à quelcc ques ancêtres, cc Ce toast cc Au nom du cher absent Verlaine, des Arts camarades cc et de plusieurs de la Presse, au mien, de grand cœur. » Monsieur JEAXi\fonf:Asréplique : « Seul, un silence ému saurait signifier combien je « garderai doux le souvenir de cette fête. Je me tairai clone <t mais non avant. d'avoir porté la santé de Paul Verlaine» A son tour MoNsmun HENRI DE RtGNIER se lève : cc Je veux tout d'abord remercier les personnes qui sont Biblioteca Gino Bianco

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