Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

-10 - Je viens de gagner une gageure. En plein Pari,- .ïai passé irois journ{·es ,-ans adresser la parole ù mes sem blabks, sans ouvrir la bouche. senl. Essavez Yons m·en direz des nonYe!les. ' " Dans un bal blanc. La <-roisade fémininr pour la propagation de nMal, c. ù d. de l'espèce. Elles se sentent les coudes. Ça fonctionne ,\ l'aise dans la. complicité de c;etle musique, des parfums. des fleurs, des lumières, tandis qu'il n'y a de vrai, sacré nom de Dieu. en fait de musique que les voix de la nature. en fait de fleurs que les fleurs sanYages, en fait de parfums qne les parfums humains, en fait de lumières que la loyale lumière dn soleil (qui n'a jamais trompé personne), Pn fait de toilcltcs que le nu. Ut tout est revu, corrig{•. hypertrophié ou aLrophiô selon l'idéal du siècle. On montre ,-e;:;ôpaulrs,on abandonne sa taille, les conversations sont exquises et ::;ans fond. Ça Yeut faire croire il l'ldéal comme pain quotidien dans la vie. Et l'on s•~,laisse prendre. On joue 1';1nirnal très-dislingué. On fait sa partie. Les rnèrc!-i font Lapisserie cl'nn air fortuné et qui n'a rien ù cacher. Et l'orchestre sonne l'hallali anx fiançailles. :\Ioi j'erre convaincu des phénomènes nommés Vide, G~ne sociale. Ennui humain, Vieillesse. Pitoyable attitude d'ailleurs . .le voudrais trôuvcr clos pensées belles comme dr~ re- ~anls. Malheureusement ma natnre répugne au mensonge qu'il doive être bleu ou noir. B1ohotecaGino Bianco

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