Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

-üet le Présent? C'est que le souvenir et le rêve sont l'art ct·enchâsser les moments, de les prendre en eux ébarbés du moment d'avant et du moment d'après, des regrets et des appréhensions qu'eut aussi ce moment. Aux paysages il enlèYe le trop froid et le trop chaud et tous les ennuis du corps - l'flme seule est prise - Et ne vivre qu'avrc son àlne ... Ah! ne Yivre qu'avec son âme 1 J;[nnocence - pourquoi toujours représentée par une jeune fille. D'aillenrs la fin <le l"hommc approche. Il est Yieux, il sait Jr1istoirc, il a engendré tant de faillites, et la science ,·ienl de lui donner le dernier coup. - En arnnt los troupes fraiches, la femme qui 1ù1 en<:orcni passé, ni regrets, ni décepl ions. L3 gynéc{•c futur, rhommc, arts, hypothèses, grosses mancNl Hes, musiques tristes . .\ntigone rn passer clu ménage cle la famille au ménage de la planète. Quelle:; reflexions font-elles en Yoyant des nus - non en ma1:bre car J'id(\11 sommaire est de tradition - mais dans les nu::;du Salon quand elles voient comme on les flatte en supprimant des choses. :;,.;'ont-elles pas honte de leur réalité complète et des méfiances sur l'homme qui ponr le be:w supprime ces r~•alités - même les antiqurs (les horn111esont le pubis Yelu, les femmes non) Je croupis clans les Csincs du :;-.;égatif La douleur, c·est le plaisir éternellement fü•çu clans sa foi au nournau, dans sa passion d'inconnu. BibliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==