Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

NOTESETNOTULES Les Livres: Œuvl'e de Eplmüm :\Iikhaël (Lemerre, éd.). - Lrs orga11 isateurs du triste et oublié concours« de l'Echo de Pari!> >> <·hrrchèrent, hien Yainement, à opposer Ephraïm }Iikhaflà ceux de ·a gént'ration qne ne tenta pas l'improbable et, en tous cas, inutile apprnbation des « maitres» : le Poète de Florimoorl Nait un symboliste et son dernier poèmo (a,-ril 1890) est un essai de ,·ers polymorphe:. Celui qui :'t dix-sept ans écriYait : « je n'endormirai jamais mon :\me triste dans la s('rénité des rêYes accomplis» fnt Yictime - la dernière, souhaitons-nous - de la fausse poéti- <1neparnassienne dont il a souYent douloureusement rrssenti la ncuité : ... ]\ous ks chiffonneurs de Poèmes ... . .. sans Amour et sans Prières, Nou'.>allons montrer, indolents, Notre manteau de Rimes fières ... :\[ai!>un l<:nnui rngue ensommeille !\otre marche lente ... Dans celte forme de rhétorique truquée l'artiste rnen·eillrux surpassr, sans effort, les soi-disant « poètes parfaits», et Poà!c, au dessus de tontes formnles, il y inscriYitsonùme viY,U1tc;puisaprès a,·oiréblouises « maitres->~ abêtis, l~phraim :\[ikhaël leur infli1 o-ela suprême humiliai ion de rrjeter dédaigneusement eurs conseils et leur rxemple: l' « Echo de Paris » a couronn(, - s,,ns le soupronner (sinon, l"eùt-il assez honni!) lesymbolisme cl le i;ers liure en <·r jeune homme que la mort a ravi au rnoment même où poind en lui la haute conscience de son incli\"idual ité; mais dans l"œuvre {,passe en efforts précurseur,-,. restreinte pat· quelque noble hésitation d'artiste inquiet et BibliotecaGino Bianco

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