Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

- 278 - Et quand la prrssc, tantôt muette on hostilr, rrprrncl un rôlr plus digne- qncM .. Jean Lonain annonce hautrment l"œune de l\I. de Régnier, que M. Monlorgucil reconnais le fort talent de M. Paul Adam, qnr i\'f. Mirbeau sïncline deYant les poèmes de M. Maeterlinck- vraiment, il fait bon Yoir poindre en lueurs l'aube de nos espérances et sentir que Yit encore chez quelques-uns celc1, qui Yibrr aux manifestations de la Beaut('. Car L\rt importe, et l'Art srul; ne nous avait-on pas nnnonc(• la mort du Y erbe? n'a-t-on pas trou vè pour ridiculiser la renaissance icl(•aliste ce tern1e stupide : décadence t a-t-on a'sez plaisanté le Symbolisme'? .Et, croyant a\·oi1·trouYé le motcle la fin, ne nous a-t-on pas crié:« le ;.ymholisme, cela existe de toute (·terni té»! - car il ne samit pa:;, celui qui s·enorgueillit de cette riposte, affirmer, par sa raillerie même, que les Symbolistes réinstauraientlehauttemple des primes dédicace , d"où lïmb(•cillité pa1·nassienne s'était égarée Yer:; un culte fétichiste de Lt !•'orme. ..amnit-ellc fait, cette g(•n«:•1·ation,que retrouver la bonne route et, lasse de l'effort, n·eùt-elle pu que la montrer anx surrnnants, de quelle dignité ne sera-t-elle pas iJwestie dans l'avenir! Le plus grand Poête : c·est la Foi. FuA:-.crs Y u:LJ'.:-GmFr.r:-i. BibliotecaGino Bianco

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