Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

- 276 - li n·est que ju,;te, en principe, qu'un Nat polie(• aide, dans la mesure de ::;es moyens, le talent ù se produire; mais, puisque les autocratieulcs par nous subi:; sont ,iussi incapahles que ~I. Vlolff de cliscémcr Je talent de la n~putation; puisqu'il n·est pas plu,; possible de fortcr ù lïmpartialit(• ces eourtisan:; du \·uJgaire que de rendre au c-ada1-re J't'.•clata·unc saine earnation; mieux Yaut alors qLw resse une intervention encourageusc de la prostitution artistique. La litt(·rature en est-elle moins florissante pour se passer de subsides budgMaires. Tous le,; ~tres doués pour l'art ne naissent pas rentt~s, il est nai, mais cnco1·e une fois. ;t\·ec on sans ::;ecours du ponYoir, rien n·est ehang(· ù lenr sil nation difJicilc: faciliter les début,; d'un mfritant san::; fortune, les dMentems cle l"argent des contribuables :;c soucient bien de pm·eille Yt>tillc ! En CC'tte(·poque, bNcment drmoerntis{oc, qui se rit de l'altruisme et hroc-arde les plus saintes rho::;es, le m(•1·itC' inapostill(• n'a pas cours, sans alcil>iadisme le pur talent passe i11Yu, et le favoritisme règne in::;olcnt, faisant regretter raneien r:•gime. En min, j'en eherche un naiment ,·1 la hauteur de sa mission, parmi la tom-be promisquc <les parvenus juch(•s ,;ur le pinacle; Clrnrles-Quint rama,;sait les brosses du Titien, a11_jourcl"h11lei moindre inspecteur des Beaux-Arts souffrirnit qu·un maitre lui d(·c-rottât ses hotte::;. •\LPJIOXSE ÜER~l..\.IX. B1bhotea GinoBranco

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