Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

- H11 - qurr des fastes de victoire. - l\Iarengo, Solférino, b,1tailles perdues c1·ahord, puis gagnées parce qu ·au lieu de partir, les soldats rnincusa,,uici'rcnt. li faut se rner qnantl mêrnr. J:arlillrl'ir 1·isc mal une troupe qui charge rt se mrnt. Lr tir dérimc fac-ilcmrnt lrs lignes fixes. :--;011;; sonunrs, tles soldats <l'otrc>sniYC<1urle rrpos ou la rc>rtai te démoralisant aussitôt. >:e pas a,·anccr nous Yain<· plus ffllC' rardeur d"tm rnncmi tc>naccet la plus affreuse mitraillaclr. La manir dr la retraite rt, l'épolll,llltahlr, la c-riminelle con1pélitio11 des générnnx pins sonc-i<'UXdr Jaissrr hallre lrur collègue afin d<' Ir déconsidérrr et d'emporter son grade, qne clr gagner a,·rc lui une Yictoire dont rJ1onnrur ,;r parlagrmit: - voilit les lc<;ons trrrihlcs <[lt<' nous lègue le sou YCnir dr l8i0. LI Y a,·ait cnlrr c-cs hommes commantlanl l'armér tle Frn,i'cr des riYalités dr <·our. qui oc<.:upaient tout leur rsprit panlessus le palriot,isrnr cl le rcs1c. Ils chrrd1èr<>nt moins ,'t triompher qu·,'t préparer la défaite c1·un émule t1angcrcux. Pourquoi citer les noms:> Tous ne sont-il:; pas également coupables, ceux qui commirent Je C'rime rl C-PllX qui nr s·y opposèrent point. La France rut la Yictimc ensanglantée . .\YCCles hommes du gotl\·ernement de Tours. le drnmc changea de face. Les g('nérau:-- évincés p,ll' les fal'Oris de l'empire, ceux qui comptaient sr faire pa~·er largement leur adhésion au régime républicain ou re,·endrc ('her plus tard leur trahison, cenx-lù se groupèrent autour de Uaml>eLta. tentèrent alors de sanYer le pa_l's. Trop tard. La manie de la retraite était Yenue en habitude, et l'odieux g110111(cllli veillait l'agonie de la pairie, se frottait lrs m,lins de cr:; efforts inutiles qui lassaient la patience des trafiquants. (Jnand il Yit la chosr il point. <1uandil consulta l'opinion et sentit (fn'elle n'rn ponYait pins, :.\[onsirur Thiers se leYa, et dit : je conquerrai la gloi1c de la paix. 11 lalil ù tout prix., parce qu'.'t tout prix il Youlait ù cette époque ramener la famille d'Orléans et gouverner pour elle, sous son prestige . . Les marchands affolés de la guerre, quand il connurent qu'enfin l'Allemagne cesserait ses incursions, couronnèrent BibliotecaGino Bianco

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