Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

RE.\IARDQES SCH LA LIBl~RATIO~ DU TERRITOIHE .Je ne sais plus quel stratégislc du Premier Empicc aimait dire : Tout général qui enlend rarl de la guerre doit di\"iscr son artillerie en deux parts: rune affligcr;t l'ennemi. rautre mise en résenc derrièt-c les lignes, c,tno1111era sans miséricorde ::;es propres halaillons dès quïl [enteront la retraite .• \ Yec cola on tient la Yictoirc; car rien n'excite plus au courage que la certitude de la mort. C'est p;u•ceque los c,1pitaines dr 1870 nrgligi'rent ce précepte. qur. :.Ionsicur Thiers put en 18îl acheter la présillrnce de la llrpuhlir1uc, mo~·cnnant L\!sace, la Lonainc, et C'inq Ill illiards li \Tés aux germains. Car <Jui nierait qu·une semblable mesure appfüp1éc pendant le siège de 1>aris n'eùt transformé en héros nos mobiles~ Xaguère les tirailleurs tonkinois placés entre lr feu des Chinois ;'t Yaincrc cl celui de notre infanterie de Jllarinc prèle ù les exterminer dès la panique, deYinrcnt crassez hons lllilieiens. li 11·cst gni'rc cl"exemple, qu'une armée refusant de ([Uilter ses positions cl aYançant malgré ses pcrtrs 11esoit p,H'\·enuc it vaincre. Arcole. A Sedan 80.000 hommes se rendent, mais quelques régiments, a_qult Youlu passer, tra\·ersent malgré tout les lignc's allemandes cl ·un élan. Si soixante autres les C'Ussenl imités, ~eclan dénommerait une défaite de rennemi. Ce n·est point tant L\llemagne qui ninquit en 18î0 que nos généraux décrét,rnt ct·eux-mêmcs la déroute par hl sollc nHrnie de commander la retrnilc, toujours la retraite. UraYelottc et Saint-Quentin pourraient, sans cela, marBibliotecaGino Bianco

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