Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

• -142 - roses. Cessez de produil'e des fraises, dforccz-Yous <Ir donner des poires. Le poirier tient cc même discours aux abricotiers, an:x. pruniers, aux pPchcrs. U croit peut-être, aYCC une honne foi nahe, que seule la poire eontient c·e qu'il y a de plus gustuellernent admirable ici-has, et c1ue son maitre lui saura grr de multiplier nn prnduit de telle s,wem. :\fais les pêchers, pruniers et abricotiers ne se lai.s,;cnt point dauber, sachant c·crtcs que leur naturr s'oppose it cette transformation, et c1ue le maître aime ht rnriN{· sur sa table. De même, en sauYegardant l'IncliYidualismc, on i-eclonne aux lcdeurs, épris de belle pot'sie et de grande prose. bt sensation de la ,,1riété qui chasse tout dégout. C'nebibliothèque doit posséder toutes sorte,; de frnits. C"est encore L1meilleure façon d·aimer la littérature que de multiplier les saYeurs qu·eue peut offrir. Soyons camarades sur ce terrain. au lieu de nons dispute,~ ftprement sur clc-s thèses d'Ecolc, et dïmite1· les Yalet,; de cirque qui se gourmen t, deYant lïndifférence des chenms: et des hottes de foin. E~n.LE GocoE.\G BibliotecaGino Bianco

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