Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

- Hl - • El il raisonne juste. :--i lrs moines ont formé ensuite iles soc;iétés c;o1wcnturllcs. ib conunrncèrcnl par mériter leur nom qui Ycut dirr :--eu!. L,'t, où il aurait tort, ec serait <le chrrche1· ù rnrégimenter ù son tom qni qui:- ce soit, le jcnne liltérnteur. Quïl tire de sa po('hf' son drapraudestiné .'L le faire reconnaitre dans la llagarrr philosophique, mais qu'il n·rssaie point dr lï111poscr .'L d'autres; tJllÏI reste te ,11oùte do son idt'C, et ne fonde pa. d"éc;olo. Quïl montr sur lr trél<',lll commun dr la librniri<' 011 du journal. h,1rang11clrs roulrs; mais quïl 1ùssaie point cl"cndodriner. ni de con1·r1·tir srs confrères. li'" échouerait. Chacun tt·eux porlr égalrmrnt son drapeau· grnnd ou petit, l>rillant ou t<'rne. soie on coton. et c·c,:;t pourquoi les éc-olos sont mortes, les manifestes enterrés. et qu'il ya seulemrnt des indiYidns plus ou moins géniaux ou nuls s·actrrssautaux multitudes, auxqucllrs on YÎ<'JÜdïnoculer Je terril1le Jicsoin de lirE'. aux J,arharrs plus ou moins affinés. aux hourgeois, aux paysans, aux soldats, aux magistrats, aux harnruiers, aux mu~icicns et aux femnws. Les écoles littérilires ont pn naguère offrir tl'i n11nensrs aYanbtgcs pour les gt'néralions que le classicismo uniYrrsitairc en,·rloppait do langes; mais maintrnant qur, gràcc au romanlismr. au naturalisme, au parnassianisme, ù la ps)·chologie, ,t lïntuiti\·ismc, rtc., etc., l'instrnelion générale est établie, de lcllr sorte que le Mlmtnnt s·a,·i·re excrssi\·oment informé dès sa rhétoriqur: il tronYera clone son chemin sans maitre, saura s·arnner tout srul, an contact de la Yie, ll"une faç:on originale. Lr Jloi, émancipé, auclacirux, ponna fonder, sur ht rnine des Ecolrs défuntes, lïncli\"Ïdualisme. Dans un grand jardin, dont le maitre est absent, Ir poirier dit aux fraisiers : - La poire rst supérieure, clic dure toute Lrnnéc. <"·e:st presque une immortelle. De plus rlle partage, a,·ec le fromage, J"honnenr de symboliser le dessert, cette poésie du rcpa:s. Yous, pan nos éphémères, YOUS fugitiYez <·ommcles BibliotecaGino Bianco

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