Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

-1:52trnt cl'trn sort qui rn eùt réjoui hraucoup c1·autres. il est de,·enu le plus glorieux des musicirns (1) . •\ . .FEHDl'.':.l'.':D IlELlOI.D. (1) Pour qu'on ne nous accuse pas d'aYoi1· imaginè une in\TaiSP111hlahl<'fn11taisiP. nous dirons le 1,011, du musicien d<' qui nous aYons parlé: il s·appelait Hector Berlioz. C'est lui qui, par respect pour \\"cher. aj.outa des récitatifs au u Freischfllr.. n Hé<"cm111en-l pour nous rén\lc1· un agréable duo que nous /·lions accout11mi•s d'cntcnd1·e dix fois enYit·on chaque anné<' - une socii•té d"amateurs i·clair(·s a monté« Bi•alri,•p cl Bénédict. "Procl,aiurnwnt. pour noui'lifa_ire connaitre un€' hrillanh• ou,·C'rtu1·c. ]a ml•11H'soci{•ti• rcpie ,<li-a« llcnYcnuto 1:elh11i. "cl les« Troycus, " pour nons pe,·• mc·llrt• de j11gc1· un puissant ~rpluol'. C'est Jlc·dor Berlioz qui a écrit, à l'époque oi1 l'on joua « 'J'annhnusC'r n ù l'üp(•ra : « \\"ag11c1· est é,·idPmment fou ..... « Ah! Dieu du ci<'!. quelle 1·cpri•scnlalion ! quels éclats cle rire! Le parisien s'est montré sous un jour toul nouYeau: il a ri du mauYais stylo musical, il a ri d<'S polissonneries d'une Mcht:stration houtronn,·, il a ri des naï,·cti•s d'un hautbois: enfin, il comprend donc qu'il_•: a un st~·le en musique. -' « Quant aux ho1Tcur,;. on les a sifflées splrnclidcment... « En sortant. sur l"escalier, on Imitait tout haut. le malheureux \\',ig-ncr de g-rndin, <lïnsolent. dïdiol. .. « Pou1· moi, je suis crnellement ,·engi• ... » BibliotecaGinoBianco (Co1·1·cspon<lanrc inédite d'Hector B1rn1.1oz.- C. L~n, 187!), 1 YOI. Lettres des \ 11 ri ;H ma,:s 18ül_. pp. 2î8-·?80. passim.) 1..

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