Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

PRÉFACE XXIII une Europe de liberté. Cette Europe de paix, elle sera fondée sur la volonté des nations participantes. Elle formera, comme on l'a dit, une société de nations. Nous n'obligerons pas. du tout l'Allemagne à y entrer, ce qui serait une façon déguisée de revenir au régime de force et de contrainte. Pas du tout! Au contraire! nous ne voudrions pas d'elle de but en blanc, du jour au lendemain, et sans garantie. Comme l'a dit Vandervelde, l'Internationale ne se comprend qu'entre peuples qui ont l'esprit de liberté. Nous craindrions de l'hypocrisie, des arrière-pensées, un calcul de traîtrise. Nous voudrons un stage, des gages, une certitude qu'elle est guérie de sa frénésie furieuse. Mais nous lui donnerons le grand spectacle de peuples victorieux qui se fédèrent pour fondér la paix et l'ordre stable, et régler leurs rapports d'après les lois de la justice internationale. Est-ce donc le vieux rêve qui recommence? et la guerre ne nous a-t-elle rien appris? Si fait! la guerre nous a donné vis-à-vis de nos rêves des exigences nouvelles. D'abord nous ne comptons plus pour les réaliser sur le Pt, 1ote ~ C,nc, 8 <.!'1t o

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