Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

UN ARTICLE DE SCHEIDEMANN I 61 de notre pays aussi longtemps que nos ennemis mettraient toutes leurs forces à nous imposer cette même défaite Une autre attitude nous est absolument impossible. Nos camarades de l'étranger devraient enfin le comprendre. Au mois de janvier dernier, j'écrivais dans le Hamburger Echo : << Aucun homme intelligent ne remettrait à demain une paix honorable pour chacun, si cette paix pouvait être conclue dès demain. » Malheureusement, à ce moment déjà, je devais constater que nous n'étions pas aussi avancés, car toutes les déclarations sur la paix faites officiellement par le parti, au Reichstag et dans un manifeste du Comité directeur, n'ont pas éveillé le même écho de l'autre côté (l'lndependent Labour Party excepté). A mon grand regret, je fus obligé de relever un certain nombre de déclarations de socialistes étrangers dont le texte différait sans doute du dernier discours de Vandervelde, mais non le ton et la tendance. Les camarades des pays avec qui nous sommes en guerre devraient vraiment s'efforcer aussi de comprend~e notre situation. Notre pays lutte contre des forces p'uissamment supérieures. D'un autre côté, nos adversaires ne nous ont laissé aucun doute sur le sort qui nous serait réservé s'ils arrivaient à prendre le dessus. Notre but de guerre, à ~ous, par contre, nous l'avons indiqué' clairement dans notre déclaration du 4 ao-Ot. :BU.OlQtrB ENV AHIB B bl oteca l ino '81:-mco •

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