Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

PEINTURE Les cent chefs-d'œuvre: - Madame Morisot Au moment ou l'écœurement est complet des salons de peinture moderne, qu'ils soient anPalais de !'Industrie ou à celui des Beaux-Arts, c'est une joie de visiter une collection de vieilleries telle que la galerie Petit en offre une, ce mois-ci. C'est à la charité que nous la dernns et aussi sans clouteau snobisme de Juifs courtiers mondains, et à la cupidité de gens de bourse amateurs, qui spéculent à chaque printemps sur leurs petits Louvres. Peu importe. Il y a là des choses que l'on voit rarement et qui nous rappellent une fois de plus que nos contemporains ne savent plus peindre, que la peinture s'en va, que la peinture est morte. L'infâme littérature n'a pas tout perdu; si elle a fait beaucoup de mal, du moins soutient-elle encore quelques palettes chancelantes et leur donne-t-elle un semblant de noblesse , de quoi il faut bien se contenter dans la débâcle! Nous sommes si paresseux! le métier de peintre était long à apprendre. On avait des maitres qui l'enseignaient. Aujourd'hui, s'il y en avait, on n'aurait pas le temps de les écouter et puis ... surtout, nous nous en moquons bien, de cette vieille machine-là. Pourvu que nous ayons de l'originalité, nous sommes satisfaits. Or nous Biblioteca Gino Bianco

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