Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

- 45 « On a vingt-quatre heures pour maudire ses juges» - : La bourgeoisie n'abuse-t-elle pas, à l'égard de Ravachol, de la tolérance de ce proverbe? M. Zola se montre un peu froissé de l'offre intempestini· <luruban violet : l'auteur de La Teri·e prétend, non sans titres, au Mérite agric0le, et celui de La Débâcle à la Médaille militaire. L'homme qui vendait des bre,·ets de « Chevalier des Alpes-Maritimes de 1re classe», peut encore se présenter à i\Iéclan. - Nous ferons les frais. Quel dommage que la postérité ne soit pas encore née l Car sa joie à lire l'Eloge de Florian par le << Capoulié de Plassans » serait sarnureuse. La nôtre fut extrême. Comme peu de nos lecteurs auront suivi M. Masson dans son exploration clans « toutes les anciennes revues des deux premiers tiers du siècle », nous citons avec plaisir le résultat effectif de cet effort cl'érndition : <<Puisque nous en sommes sur la littérature anglaise, je prendrai la liberté de révéler .... que.Jules Laforgue n'est pas proprement le premier traducteur français du poète américain. Bien aupararnnt, ù savoir dès 1861, M. Louis Etienne, au cours d'un travailïmportant, quoique peu aclmirati f, sur \\r al f\Yhitman, poète, philosophe et<<rowdy », donnait clans la Revite Européenne (1er novembre) la traduction de plusieurs morceaux caractéristiques de Leaves o(" grass. » L'intuition eut pu suffire à nous éYiterune erreur regrettable en tons points : ce nom c1·Etienne implique, en, effet, un rythme de primauté qui concorde exactement~ on le voit, aver. le témoignage de la Science. BibliotecaGino Bianco

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