Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 28 - luglio 1892

LECHEVALIEDRUPASSÉ Théat1·e moderne, 17 Juin 1892 Monsieur Edouard Dujardin fit fort bien de venir luimême, l'autre soir, sur la scène, enjoindre à se taire certains rires intempestifs qui arnient troublé le premier actP. de la pièce en jeu. Il eut raison de réclamer la courtoisie d'être écouté et il le fut. Tout rire d'ailleurs n'est point, comme le croit tout rieur, le signe d'une supériorité qu'il s'attrihue ni l'indice d'un esprit si fin qu'il saisit tout disparate et en t.it-ele comique inhérent. Le rire est plutôt, quand il résulte d'un spectacle qui en soi n'a rien pour le justifier encore qu'il le motive, la preuve d'une inintelligence regrettable et la marque dans l'esprit d'un manque de sympathie et de souplesse. Comprendre évite de rire, et le rire en présence de ce qui n'est pas fait dans le but. de le provoquer esLle certificat .d'une incompétence assez niaise àl:!quelle mieux vaudrait substituer cette sorte de docilité iL entrer dans le sens des choses qui permet d'en jouir et évite d'en dénaturer l'intention et de s'en fausser l'aspect. La tragédie de M. Dujardin cc Le Chevalier du Passé )) fait suite à celle que fut représentée, l'an dernier. Elle se conclura l'année prochaine, où aura lieu la troisième partie de ce qui constituera en son ensemble, la Légende d'Antonia. Antonia a accompli la première phase de sa vie. Elle a aimé et elle a trahi. Elle a suivi son Destin, celui des BibliotecaGino Bianco

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