Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 23 - febbraio 1892

57 - (Tolsloï et quelques autres Russes) - (Ecole tolstoïcienne) '7] llappelle-toi -- autrefois seul. aux matins quand tu te leYais, café pri8, et sans faire ta toilette restant dans le tiècle, tu t'attablais à des estampes. volets encore mi-clos - la chambre défaite - tu te renversais dans ton fauteuil suffoqué d'ennui, rêvant, en regardant le lit : une qui m'aimerait, ensemble, tout l'un à l'autre, Elle seule au monde - Elle se lèverait, appâlie, moite, s'étirant et circule rait, et nous jouerions ensemble, à tous les baisers [1], nous roulant, embrouillant s.escheveux. puis je ferais sa toilettE' -Je l'épongerai, je la peignerai sans lui faire mal, je lacerai son corset - l'habillant de choses claires puis on irait en bateau et puis je songeai: oui et une fois là au lieu d'en jouir, je rêverai, être seul ! prendre le train, aller voir des amis, déjeuner dans des cafés, faire des emplettes, suivre les passants, me pe1·dre, me perd1·e sans montre ni rendezvous ! -Et en effet maintenant que j'y suis. c'est infiniment ça. Donc je suis un malheureux et ce n'est ni ma faute, ni celle de 1a vie. [l) ensemble, à toutes les volnpl<'·s, nous BibliotecaGino Bianco

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