Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 20 - novembre 1891

-156 - déror'ent sur la scène des programmes insolites - ou l'on f.1it d'absurdes ou pâmantes rencontres de spectateurs ou spectatrices dans les couloirs. [10] Bade Cet éternel orchestre et les accès de mélancolie bourgeoise et criarde du cornet à piston - mêlant le lointain romantique du cor au timbre vulgaire et nasillard des bals de barrière (étrange instrument) Oh! la pauvre allégresse, toujours comme un regret de noces. Il y a des gens sous terre à cette heure, qui dansèrent sur cet air là, les joues en feu, ivres de· leurs toilettes du moment: N'importe d'autres sont entrés dans les vides de la danse, et dansent les joues en feu, radieux, prenant naturellement un air distingué né pour une vie de fêtes et de patriciat. -- on vit dans ce trou de villas et de verdure - comme si la vie des autres villes laissées était un rêve vulgaire dont les convenances défendent de parler se lever au bruit du jet d'eau de la cour, du gravier qu'un groom en rouge ratisse en mesure, et des trilles des oiseaux qui ont élu volière dans les frondaisons entourant la villa. Et déjà (7 h.) l'orchestre à côté Et l'heure du café, le va et vient des sonneries électriques BibliotecaGino Bianco

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