Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 20 - novembre 1891

- 180 - Songe, nouveaux poèmes dont le manuscrit est déjà presque complet. N.B. Les ouvrages et revues sont utilement adressés à M. Vielé-Gri(fin, au Ch. de Nazelles (Indre-et-Loire). Les Revues: Dans la Revue Blanche (Nov. Ser. N°1). - Nous lisons après une prose de M. H. de Réinier, des vers de M. G. Kahn, et une critique de M. Munlfeld : « M. Henry Fouquier réinsulte Jules Laforgue. Hebdomadairement, le chroniqueur du Figaro éprouve le besoin de trépigner sur ce mort; sous prétexte de morigéner les jeunes, il rue dans leur cimetière. Cessons de nous en plaindre, la colère de M. Fouquier nous plait à l'égal d'un hommage. - Qui aura plus tard la bizarre idée d'insulter à la mémoire de M. Fouquier 'l - Aussi bien y aura-t-il plus tard une « mémoire de M. Fouquier'l » Nous sommes heureux qu'on nous relaie dans une besogne à la longue lassante. Jules Laforgue a décidément son Zoïle. De !'Ermitage cette phrase étrange : « Après avoir essayé de réhabiliter les condamnés de la Commune, on essaie de réhabiliter le maréchal Bazaine. Ici la victime, si victime il y a, est pl~1sintéressante.>, (?'l ! !) La Conque (7e livr.). Les « plus jeunes poètes » avec leurs talents divers, leurs inégalités, leurs trouvailles, leurs h'ésitations nous ont valu chaque mois une preuve de jeunesse. Aux temps (pas très éloignés) ou nous étions, nous, « les plus jeunes poètes » d'étranges jalousies eussent sans doute germé si l'un de nous, à l'exclusion des autres, avait joui de quelque préférence, fùt-ce, auprès du dernier des chroniqueurs. Mais, n'étions-nous pas les futurs « SyrnJJolistes » 'l si âpres, depuis, à la réclame et, pourtant, si justement célèbres aujourd'hui? Du reste nous jouissions (heureux temps!) du silence indifférent de la presse qui ne daignait discuter, à notre réel dépit, que la personnalité vraiment curieuse de M. Ana_tole Biblioteca Gino Bianco

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