Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 20 - novembre 1891

'· t { : . --.---~, l • , R { • 1 ..... ' .. , .. Le.~Livres : , · '' 1 · M. Paul Adam dai~s le ,,Vice.filial, ~ous. cl9nne une fois encore un exemple de citte ri.che et bi'·i\Jantéi~aghiaîiém qui çla,ns s~s/.oq.vrages; ant~rieurs : Etre,, E1~ ~écpr_,.et Essence de Solei~.s'êpa~o.uit-.av.ecpll,l~,d',ap~J:!4l!nÇ~ .ornementale, des developperrients plus complexes et ·une incomparable lu'l.uriance. Le Vice filial appartient à une série dénomméeL' Epoque, suite de volumes qui prennent plus di.rectemitnt.contact avec le monde contemporain que ceux cfui "Hièontent ·1es-· Vo'lo'ntés merveilleuses et où la verre, exhaussée à des transfigurations symboliques, s'exalte à J.,yzantiniser en de hautaines et scintillantes fresques les êtres et les passions. Dans le Vice filial M. Paul Adam montre cette étonnante souplesse de talent qui lui fit inaugurer avec Robes Rouges une manière d'écrire qni, sans être ce qu'on pounait appeler sa « grande manière », en a toutes les qualités transposées. La phrase est plein-e; brusque, vive, selon les instants du récit où passe, en une sorte d'affolement de vie moderne, un Destin opulent, précaire et hasardeux de musicien à la mode de son temps aux prises aYecun cas de paternité particulier et les difficultés d'une existence rapide et surmenée, à travers un monde d'êtres délicats, bizarres et louches que !'écrivain croque avec une grahde puissance de vision très nette et un peu caricatu1·ale, meut parmi des intrigues et des décors rapides et explicatifs et commente avec une sorte d'esprit bien à lui, gai et dur. Il y a là, il semble, indices de facultés d'ordonnance et BibliotecaGinoBianco

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