Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 20 - novembre 1891

- 17~' - proportion se perd; l'affirmation brutale et paroxiste a tué la sagace et dubitative critique. Quand on a pu, de bonne foi et sans ridicule, abaisser Shakespeare au profit (détrimentaire).de Maeterlinck-: comme l'a fait.très crânement M. Mirbeau; quand on écrit un article« A propos de la représentation du Lohengrin de Wagner et de la réédition des Episodes de H. de Régnier» - comme l'a fait très savamment M. Besnus; quand M. Moréas est loué en dithyrambe conjointement avec « Pindare et Naugérius » - comme l'a voulu très joliment M. Duplessis; quand le nom vénérable de M. Leconte de Lisle et celui de l'humble sigoataire de ces lignes sont fraternellement accolés, parmi ceux des « poètes les plus justement admirés de ces temps » - comme l'ont fait, sans y penser deux fois, de charmants et talentueux jeunes poètes; c'est qu'un manque de perspective est aux yeux de plusieurs, et qu'il est temps d'y. songer, peut-être. FRANCIS VIELÉ-GRIFFIN, Biblioteca Gino Bianco

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