Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

- 85 - Tu n'es plus hL Et je suis comme une route désertée depuis l'inauguration du gd chemin à côté plm, coupant court et plus propre, - et qui n'a plus dans ses ennuis que le bonheur des ornières laissées dans sa peau tendre, mais que les averses et Je temps ~1~ auront bientôt effacées - Ah I puisque nul ne veut plus rouler sur moi qce les ronces et les haies de mes marges m'enrnhissent, Juxurient et s'inextriquent et que je vive cles petits bonheurs des feuilles, des sarments, des fourmis et des larves. qu'il était de tous ·2~ le plus adonné aux songeries solitaires - Erreur-Lejoli blond lui raconta dans une conJidence qu'il était trop amoureux et sensible pour nécessiter des expédients aussi radicaux, il ne lui fallait aussi que l'embrassement absolu de son oreiller [3; sur lequel il pleurait - l'expédient radical, it portée de la main, n'aboutissait qu'à une grise piqùre d'aiguille - l'attitude embrassante dans la nuit satisfaisait le cœur_et la puberté [41 . Et j,1mai::; entre eux l'idée de faire ce que ces aütres brute,:; soupçonnaient dans leur amitié de ce dernier été [l] qne les averses et les boues vont hio,ntôt que les averses et les boucs aurout bient6t [2] qne de tous il était le plus [::ll il vivait dans l'embrassement de son oreiller [1] satisfaisait l'âme et les nerfs. BibliotecaGinoBianco

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