Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

A PROPODESSC. IIA.NSONS D'AMA.NTS L'opinion critique de M. Gustave Kahn, qu'elle soit écrite ou parlée, est toujours intéressante, et bien que l'interview nous ait apparu de loin, et se soit définitivement acclimatée, for/ne littéraire des moins parfaites, ce n'est pas sans plaisir que nous cherchâmes, avec circonspection, il est vrai, quelques nouvelles formules dans ce n° 2,602 de l' Eclw de Paris, journal dont la lecture ne nous est pas habituelle. Kous nous sentîmes un peu dé\u mais d'autre part fort it notre aise - tel qU1 retrouve d'anciennes connaissances vieillies sans doute, mais toujours semblables aux souYenirs. Passant lüti',ement sur le prologue, où l'interviewer fastidieux jugeur se montrait particulièrement agaçant, nous eùmes une lettre tronquée - pourquoi ce huis-clos sur certaines idées? - : il y était question du « symbolisme », du « Yers libre » et, surtout, de la reYendication - justifiable, -peut-être, mais si futilP- - d'en avoir inauguré la. pratique; qu'importe cela en effet? Je Yers du Hugo a été inventé par Vigny - le plagiat? mais Virgile, ma_isShakespeare'! Laissons aux historiens des Lettres discuter et fixer ces l:hoses de chronologie. - Puis s'exprimait une rancune peu dissimulée contre M. ~Iallarrné; Yoyoils : peut-on en vouloir à ce très noble poète et à ce très honnête homme de ce que M. Mendès a cru habile de faire couper dans cet interrogatoire les choses gracieuses que l'au leur du Faune y avait dites de l'auteur des Palais Nomades? Une rectification exigée par M. :.\Iallarmé arnit du reste, et pleinement, déjoué cette manœuvre. Au surplus, l'écrit de M. Kahn semblait BibliotecaGino Bianco

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