Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

~ 90 ~ ·Oh.l'amas des bouts de cigares fumés jusqu'ici! Tiens, le vent a cessé ses histoires. J'allume un cigare - . Et les paires d'yeux, et les bouches variées à <:rujie me suis inléressé dans mes ça et lù. Elles ont vivotté aussi comme ça les petites gens des une à une <rénérations ~1]- tettant, apprenant à lire et à écrire, Et chacun tour à tour croyant décounir l'Amour, ils ont vivotté avec leurs cancans de clocher, usant des habits, se faisant les ongles, flànant l'après-midi, allumant les lumières du soir, se demandant Quel temps fera-t-il demain, laissés froids par les siècles à venir où je suis quelqu'un [2]. Ah ! je ne veux rien ni personne - Mais qu'on ne me laisse pas seul ! ~3] faire quelque chose d'Ctile. - Par ex. si je pouvais dormir. j'allume un cigare - Mais c'est peu comme imprévu. fll] .·Ces dimahches de février en province qu'aucun soleil de demain ne rachètera pour nos cœurs pleins de ranc.une [li.J. Ciel de cendre opaque distillant une pluie montone grisâtre, qui moitié retombe et enflaque le sol, moitié imprègne la grosse atmosphère comme un .invisible buvard qui vous pénètre. ! ll Ils on.tvécu nussi comme ça les petites gens de l'IIisto.ire tettant, i2 ,pai: les siècles à "enir. 3 Air comme on fait claquer les portes dans les corridors de cet hotel ! [1] Ces irréparabl(s, incurables dimanches de février ù Berlin. BibliotecaGinoBianco

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