Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

39 pauvreté, non content d'en avoir dû la représentation à des souscriptions en faveur de Paul Verlaine, a osé publier cette « pièce de collège chez les Jésuites. » comme dit M. Quillard. Nous n'avons naturellement aucune appréciation littéraire à donner sur cette plaquette que nous n'annonçons que par égard pour l' diteur. Dans La Wallonie (mai 91) nous relevons de curieuses « coquilles n au cours des Jeux parnassiens aux(!uels elle consacre ce n°, et l'annonce de nombreux vers de M. Gustave Kahn; enfin l'avéu, ironique sans doute, d'une admiration compromettante. · Dans le Mei·cure de France. Deux articles, bien différents, ~ais également attachants de 1\1. Pierre Quillard. Dans la Jeune Belgique, des vers de Gustave Kahn(qui doit préparer quelque coup de foudre). Dieu - en tant que DIEU - est notre Créateur à tous; mais,en tant que titre, il appartient à M. Paul Adam, qui depuis deux ans annonce son volume - et, quel que soit notre respect et notre admiration pour le nom de Victor Hugo, nous ne saurions souffrir quïl abrite, sous un titre pris à l'un des nôtre, des vers, même de M. Vacquerie. La lecture de cette compilation des déchets, qui encombrèrent la table où fut écrite laLégende des Siècles,a incité, ce mois, M. Mendès, dont le fiel déborde enfin, à quelques haineuses phrases destinées sans doute au« symbolisme»; cet homme, ce séducteur, reconnaît-il que la littérature n'a pas souci de ses sourires? que la vieillesse _est là et que l'obcurité dont il ne sortit jamais, va devenir la nuit et l'oubli définitif? « A l'école, jeunes gens>>crie-t-il. Il est possible que cette invite s·adresse, non sans à propos, à M. Ch. Morice, «symboliste» aux heures de banquets et de bénéfice, mais dont le cerveau nous semble être moins « le cer_veaudu symbolisme» que celui, plus humble, d'un Instituteur primaire. BibliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==