Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

- 2-22proche de :.VI. de Bornier qne « du premier anthropoïde qui mange,tit des poissons crus &ur le bord de la mer et balbutiait de vagues paroles ». Un poète de toujours noble et belie altitude: Germain Kou veau, Yient d'être enfermé dans un asile, conquis par la folie. :.VI. Camille Sainte-Croix faisait lundi dans la Bataille appel au concours de tous ses confrères des Rernes, pour soutenir la publication des œu,-.res de ~ouYeau, dont peut-être le mal n·est pas irrémissible. Nous .r •·· sommes pi·êts à aider M. Sainte-Croix en tout ce qu'il ~rntl'eprendra. Le 13 mai, YI. Marcel Prévost, ancien élève de l'l~cole Polytechni11ue, a in,·enté le Roman Romanesque. L'ingénieux écri\·,titt se propose de restaurer ce genre un peu aboli que pratiquèrent au dernier siècle Mmessand,Beutzon et Gréville et :.VIiVFIe.uillet, Cherbuliez, Delpit et Georges Olmet. L·auteurde Chonchette ne préjuge-t-il pas trop de ses force~! bn tous cas cette hautaine tentative le demit sécluire, et l'entreprise ne sera pas sans porter fruit. • Les livres et les Re1;ues : La traduction anglaise de l' Int?·use, de Maurice .\Iaeterlinck, dùe h .\fary Vielé (\V. H . .\1onisson, à "'ashington éd.), est accueillie, en Amérique, par un ~rand succès. M. l\Iaelerlinck (qui, comme on le sait, est Anglo-Saxon, par ses ascendants matemels) dit, dans une 1'3ttre, qu'il nous permettra de citer ici : ... « La traduction me semble parfaite. Seuls, ça et là, quelques propos d'une ambiguïté volontaire ont été peut-être un peu trop préeisés, mais il est vrai, je crois, qu'il était souYent impossible de trouver leurs équivalents en Anglais, et en revanche, d'autres phrases ont acquis une ampleur qu'elles n'aYaient pas dans l'original. » - Annonçons, en passant, que les BibliotecaGino Bianco

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