Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

- 220 - Le lamentable échec du « bénl'.•ficeMorice-:VIendês » fora réfléchir, nous l'espérons, les personnes de bonne foi ou simplement charitables - qui se sont compromises littétraircmen t dans cette triste affaire, dite rle l' Echo de Pa1·is. Seuls,croyons-nous, parmi les revues «jeunes»,nousavons refusé de noussolidari~er avec les organisateurs de cette représentation: nous n'en augurions, en effet,aucun arnntage pour 11. Verlaine - dont l'admirable don poétique a pris drnit, aujourd'hui, à l'admiration de tous, mais dont la charmante piécette les Uns et les A ut?·es n'est pas le chef d'œuue-el nous pressentions, clairement, tout ce que la jeune génération devait perdre à cette exhibition tapageuse et sans portée. Comme commentaire i'L la lettre que :VI.Verlaine écrivit à l'.Echo de Parts, nous extrayons ces quelques lignes d'une interwie"·: « Nous sommes au sul'lendemain de la représentation donnée au Vaudeville à son bénéfice. M. Verlaine, à qui nous demandons s'il a lieu d'en être sat.isfait, hausse les épaules et nous dit que la matinée en question a été peut 0 être une bonne affaire pour ceux qui l'ont organisée; mais que pour lui, les profits qu'il en a retir~s ont été nuls ou à peu près. « J'ai reçu cent francs hier soir, nous dit-il et c'est tout. La veille de la représentation, Charles Morice me disait que la recette était magnifique, tout ayant été loué d'avance.Lelendemain,ilestvenume dire que l'on n'aYait presque rien touché. J'ai écrit ,\ M. Fort, Je directeur du Théâtre d'Art, pour savoir la Yérité, et je n'ai pas reçu de réponse. » (La France. Lundi 25 mai). Sur la dénonciation (inconsciente nous voulons croire) de M. Henry Fouquier - qui lui souhaitait un supplice tel « qu'H envierait les damnés du Dante» - M. H. de Biblioteca Gino Bianco

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