Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

VICTHOURGEOTLESY!IBOLISTES Le bonhomme a du bon ... L'un d"eux On a tout reproché aux . ymbolistes et peu ,i peu le plus grand nombre de ces gl'iefs a ce~sé d'avoir cours, est tombé: dans le discrédit du public mieux avisé. Aux premières manifestations des poètes de cette école, quelques journalistes prétendirent les avoir rencontl'és trop au Café et en induisirent de fàcheuses habitudes d'oisiveté et un manque de sobriété. Alcooliques et noctambules furent les épithètes fa,·01·ites. Bientôt on reconnut qu'il n'en était rien et que ce fait de leur présence occasionnelle dans un de ces lieux inoffensifs n·était pas un Cl'ime; lù, en effet, où, comme pour protester d'anrnce contre toute liberté de tenue le serdce est confié à des hommes entre deux îtges qui, outl'e un cérémonien_x habit noir, affectent des habitudes de ,·isnge - farnds_nux lèvres rares - chères à maintes professions libérales, médecine ou magistrature. Les symbolistes sitôt absous de ce chef d'accusation on s·en prit a lent· prétendue obsclll'ité. On discnht pour·- sarnir s'ils se comprenaient entl'e eux ou eux-mêmes, si l'admiration qu'ils avaient pour leurs œuvres n'était pas stérile et individuelle, si lïncomp1-.~hensibilité de leurs livres n'en rendait pas la teneur et !"opinion favorable qu'on en aurait pu a,·oir incommunicables. L'anecdote même courut d'une lecture qu·entrepl'il'ent d'honnêtes gens, un soir, du Toast Funèbre de ~Iallarmé, au lieu du BibliotecaGino Bianco

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