Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

- :.:Oüplus ou de moins, pnisque c'est le seul moyen d'ouvrir les portes aux nornteurs tlignes d'attention. De quel droit d'ailleurs, conspuer certains médiocres alors qu'on en accepte d'autres t c·est malhounêtement léser iles intérêts respectables, toute toile, même mauvaise, pouvant trouver acquéreur. Au public à faire son choix d"abord, élevez ensuite autant tle chapelles honorifiques qu'il vous plaira. L:ts ! quel-ministre aura la crtrnerie de tenter l'entreprise, d'enle,·er leurs privilèges aux concessionnaires du Champs-de-Mars et des Champs-Elysées? Il y a·hien un autre.moyen de sauvegarde contre l'obstruction des coteries, c'est d'en créer d'autres,\ côté; mais, - malgré l'exe•uple encourageant des soeiétés indépendantes, toutes prospères, - le::;jeunes ne se coaliseront pas, je gage, trop sont prêts à des bassesses pour figurer clans le palmarès des salons pseudo-offidels, tant ils s'en exagèrent l'importance; trop préfèreront se livrer encore aux bêtes, mendier la faveur de ceux qu'ils élèvent sur le pavoi, quitte ù les en descendre un jour de mauvaise humeur. 0 naïfs! la consécration donnée par nos Salons, c·est comme la gloire que dispense un NI. \Nolf, autant en emporte le vent. ALPI-JOXSE GER,IAI'.\ BibliotecaGinoBianco

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