Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 15 - giugno 1891

ENTENDONS-NOUS Xon plus que vous. je n'estime les thêories qui se pcl'pétucnl dans l'abstraction. Je n•ai foi <1u·auxœuvres. · CIIARLl::S '.\fontCE Si, s'entendre est la condition ini liale de toute discussion - qu'elle soit politique, comme religieuse, comme liltéraire - c'est. aussi celle qui jamais n'est réalisée, et cette essentielle entente ne peut manquer sans qu'il en résulte de fort gra\'eS perlubations. Oe classifications imprudentes, trop hâtiYes, trop larges et aussi trop restreintes, beaucoup pâtissent qui, en bonne justice, ne denaient pas souffrir des sottises commises par de pseudocoreligionnaires. De la vérité de ces axiomes, pourrait être garant M. Chru:lesMorice et le mélodrame dont il nous voulut éjouir l'autre jour, tant il est nai que les rhoses les plus détestables et d'une incontestable inutilité esthétique peuYent servir ,'t des démonstrations, même esthétiques. Au lendemain de cette journée hétéroclite, où Hugo alternaitavecMaeterlink, et M.Mendèsavec M.Morice, pour la plus grande gloire <lu symbolisme, la presse parisienne s'est trouYée singulièrement et légitimement troublée, et cela grâce à ce manque 'd'entente que je signalai tout à l'heure. Depuis un mois tantôt, un journal bouleYardier, qui se pique parfois d'aimer la littérature, annonçait la grande manifestation préparée par la jeunesse contemporaine. Il airn_ait à représenter cette jeu_nesse groupée a_utour de celui que M. France appela Jadis - par une desobligeanté ironie sans doute - le cen·eau du Symbolisme, BibliotecaGinoBianco

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