Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

-· 150 ·- Pesant et sourd. ,l'aurais Youlu leur dire Que toute tristesse est au regar_d triste De leurs yeux qui ne sav-ent lire Ce line-ci où tout Vel'be persiste l\fuable et même et tel qu'on peut mourir En rêve et croire re,erdir Et monter comme un chêne a-insi qu'on rit C'es Yiei.llal'ds ,l'auh·efoi,; - comme il est 11.it Et celni qui sait lire 'l'a page ouYerte, Forèt Yel'te ! Sourit au bout ... Et je voudrais leur dire Que je ne suis pas ron. » -:~:!:- La Meule (Tresse et Stock), par Georges Lecomte. l~tude douloureuse, pénible d'un coin immonde de la bourgeoisie_ matérialiste, bombier de sensuali1é. où tout ce qui fut blâmé est mort suffoqué. A la lftcheté, il n'y a pas d'excuse, et si la meule soci:1le n'écrasait que des Roussezots on la pourrait bénir: de l'excès du mal naît le bien; n'estce pas cette idée philanthropique qui a mené M. Lecomte à écrire la Meule?- Nous préférerions la dynamite: plus prompte et plus propre. Le Vie1·ge (mêmes éditeurs),par A.Vallette, livre probe, un peu ancien (croyons-nous) d'un écrivain qui ne s'oriente pas encore - curieux, amusé, attendri, apitoyé - il marche aux talons d'un idiot timide - de la classe onfantile jusqu'au tombeau du bureaucrate - c'est bien; mais n'y a-t-il pas mieux à faire? Annoncés pour le mois : deux volumes de vers par ::\f. Gustave Kahn: Chansons d'Amants et Livre d'images. Un grand poème, par M. Edouard Dujardin. Le Rêve de vivre, poème par M. Charles Morice. BibliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==