Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

PATRIE Que ùans un aYenir de jusliee sociale - pour h.î.ter la \'enuc duquel nous donnerions volontiers. non seulement « notre peli t doigt», mais nolre tète et celle de :'II. Henri Fouquier, - :\L Remy de Gourmont cùt vu se lever l'aurore dr la Paix universelle; son al'lirle ( O, trop 184.8, fùt JM sé inaperc:u: il a préféré injurie1· la Patrie au nom de Lut cl YOiciquïl fail scandale et nous mut des insultes. A cela nous sommes habitués: quand M. X ... publie son li\Te Z... , le litre paisible de pèrn de famille n'est. pas de trop pour parer une rollccliYe insinuation que :'II. Fouquier rcnoll\·ellc en fin de son article d'aujourd'hui (~). ·ous ne nous émouvrons donc plus de ces stupides généralisations et nous n'avons pas ù gourmander M. de Gourmont de ce _qu'il croit devoir penser et écrire; faisons seulement un peu de logique: Qu'est-ce que la Palrie '? - ;>,;ile sol natal, ni le foyer, ni la famille, ni les intérêts, ni lessouYcnirs d'enfancè, ni les joies Yiriles. M. de Gourmont sail l'allemand et il sait la r(•ponse des Germains: la Palrie (pour eux), c·est « partout où sonne la langue allemande ))' et ils mettent ce principe en aclion quand, pour reculer les frontières de l'Allemagne, ils prosc1·iyent, lii-bas, le p1uler de France. Quand la Grèce se leva pour l'indépendance, pourquoi, de tous les pays, accourut-on ,'t son appel r - C'est qu'on (1) Le Joujoti Patriotis1,1e Mrncuni,; ui-: Fn.,:-.cr-:, nnil 18:ll. (2) Dilf'/tontisme, Ecuo DE P.,n,~, 26 mars !JI. · B1bliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==