Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

1\fOTEEST NOTULES Les li1.:res : Le clon cl'Bn(ance : peut étre trouverait-on dans l'analyse de ces deux mots - qui servent de titre à un doux recueil de vers que .beaucoup aimeront - la qualité d'àme essentielle au poète, et que précisent encore ceux-ci : « Nion cce-urest éperclit cles étangs et cles bois Comme s'il les voyait pow· la pi·emière /'ois. » Cette perpétuelle jeunesse d'impressions est bien ledon poétique par excellence et le livre de iVI. Fernand Séverin - dont il est inutlle, partant, de tracer la filiation - tout d'humaine tendresse, nous a.semblé (en sa formetrès simple, naïve, maladroite un peu, aussi loin des acrobatJes parnassiennes que des promesses inNégantes du << faux vers librisme n), plus précieux que bien d'autres volumes célèbres. ivI. Maul'ic·eMaeterlinck achève une introduction à l'Ornement clP.Snoces svii•ituelles, par Ruysbroeck l' Admirable, traduit du flamand pat' l'auteur de la .Princesse J"\faleine - et qui doit paraitre incessamment chez l'éditeur Lacomblez de Bruxelles. Dans le n° du 7 janvier 1l' Ai·t et ci·itique, M. Jean Julllen, qui fut le directeur si accueiilant de cette revue où (si nous ne nous trompons), - en Magnard qui ne fit pa-s regretter l'autre,-il rédi~ea de petites chroniques sigl).ées Gorgias, annonce que cet nebdomadaire cesse de paraître_ Bibl;otecaGinoBianco

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