Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

5 a~iatiqucs. - 0 incurables b.'.:bés, si yous ne souffriez pas Je martyre pour nous mettre proprement au monde, quelle 1enue de dilettantes nous nous permettrions! La vie a beau être réaliste et train-train, l'argument irrésistible, mais absolument irrésistible (peut-être parce qu'il est le pire des m·1drigaux) pour vaincre une femme c'est la menace d'un suicide. :'11éditez-ça,c'est magnifique! Pour toucher in<)parablement une femme - c·est, au premier sourire qu'on obtient d'elle, et cela de loin, dans un salon, dans une foule, à la messe (plu~ le contraste est cru mieux ça yaut) de répond1·e il ce sourire par une sauYagegrimace d"homme primitif qui fait qu'elle ne reconnait plus votre visage et s·efüaie - mais si flattée! - d'avoir touché en vous-et par un sourire !-le tr.Hond in civilisé si riche en surprises de passion de l'être humain. De même qu'on finit pas s·habituer it y voir da.ns l"obscurité, on finit par pan·enir it se trouver soi-même bien seul dan,:; cc bruy:rnt has-moncle. La civilisation e~Lévidemment clans l'éloignement progressif de l'animalitl•. ÜI', dans cette voie, que trournr en core après la chasteté systématique et le suicide, ces choses pourtant vieilles comme l'Inde? Devant un Yisage de femme catt'•goriquement ensorcelant poul' moi, - me dire 1° ce ,·isage est d'effet superficiel pour le reste de mes co-mùles et d'effet couramment nul pour les femmes, 2° cc Yisage vieillira ou s'enlaidira B1 lioteca Gino Bian o

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