Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

-4Hclevé sur le liue où les touristes écri\·enl leurs réflexions au ch.lteau de Laufen qni domine Ja chnte du Hhin à Schaffhouse:« Lt romanesque et déc,tdenLe littérature contemporaine ne saurait pas plus m'induire en infidaité à ma modeste femme, que le perpétuel et grandiose tonnerre de ce torrent n·empJche de dormir les honnêtes gens qui logent sur ses bods ! >) Signé : Penichon fils. Tu reviens de votre Yoyage de noces : certes, tu ne connai3 vraiment pas encore ta femme ..\'fais voici la pierre de touche; c'est la façon dont elle va comprendre et goùte1 tes amis, te3 <:hers amis choisis et ép1·ou\·é:-; à loisir, - ceux-ci ne sont-ils pas, en effet, autant d'exemples de ce que tu aurais pu et rnulu ètre si tu n'étais pas toimême? ::3ij'étais femme, l'amour que j'accueillerais a\'ec le plus de reconnaissance serait un amolli' qui dans toutes ses lettres et toutes ses entrevues et surtout ses kndomains d'abandons protest(' de sa sincél-ité comme d'une denn;e infiniment précieuse et insù.isissablc et comme ces co1tsciences louches qui protestent furieusement de leur innocence sans que personne les interroge. L'éternelle form II le pounenouer une liaison ble::;séec'esl tle supplier l'objet aimé de YOLisaccorder « une dernière entrevue ». On n·est pas plus innocent. Les femmes me font souYent l'effet de bébés, de bébés importants, monstrneusement d'•yelopp~s. Ohsen·ei-les souscet angle, surtout celles si nombreuses .'t l'ôt ranger qn i portent les cheveux courts et boncfrs; on est d'abord déconcertt>, et pui.s on se sent des démangeaisons richement BibhotE.>cGaino B1anco

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