Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

POURQUOP~I\S? (Jucllc que soil lïngéniosilé psyc·hologiqu<' de M. :.\Lanriec B,llT<'S, avec quelt111e linc::,se <1uïl anal_,·se s011 111oi italo-lorrain. quels que soiC'nt son sarnir faire et son suYOir Yivrc et <ruelle <pie soit s,t hante ,;ilnation polilic,>- littfraire, il est une diose, la s<'nle peut-être, en quoi sa précieuse <luplidté d"esprit n·est pa,; compétenle : la Poésie. Xous a,·ons su les nerfs <Ir :.\I. Barrès et. nou::, a,·ons pn juger curieux le jen dr lem sen;;ihilité complexe, 111aisson cœur ne ;;·est jamais réYélé: et le YietE Ycrs, ,[ont son rit. peut-èt,rc encore le chroniqueur ùu Fiya,·o. 1·este étemellemenl : •< .\Il! fmppe toi le cœm, c·est l.'t qtt°e:;t le génie. " Quel que« jeune homme moderne» que se puisse croin' le députù de ::--ancy, il est it présumer quïl n·e::;t pas k ;;en! prototype de ses cadets. ~on récerit éloge de :.\I. ,Jean :.\lort'·as (eontraslant aYe<· fhonnf>le et sincèrn emballement de :.\I. :.\[irbean ~w sujet ùe MaeterlincÎ<) est ambigu et fuyant: après l'insull<' obligatoire aux jeunes littérateurs de ees temps, ce qui le (](,gage ds-it-vis de son puhlic. :.\I. Barrès prononce, aYer une apparente hardiesse, le mot de chef-d"illuYre do11t, imm()diatement, il analyse et diminue la tlaltrrie; li s'exht:::.ie,non sans malice, sur le Litre même de l'œuvre: « le Pélerin Passionné - dit-il - l'un des plus délicieux titres «rue j'aie rencontrés dans lïnterminable etc ..... nous émeut <lepuis un an qn'on l'annonce. » Or, M. Barrès, qui a lh :::;hakespeare, :;ait ù cruoi s'en tenil' malgré sa, vraiment improbable, (·motion d"nne année; il arJirme que, quant an vocabulaire, :.\I. ;\foréas ù raison«< en théorie» et lui reconnait « la sùreté d"nn sauvage assernhlant•les pierres de ses colliC'l'Sde danse >); :;uit, toutefois, une atténuation explicati,·e el élogieuse. BibliotecaGino Bianco

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